Congrégation des Filles de l'Enfant-Jésus

En décidant d’apporter l’immobilier du 12 bis –14 rue de Thionville à Lille au fonds de dotation Le Figuier, nous envisageons que ce lieu demeure un lieu mémoire, en particulier pour les archives de la Congrégation.

Depuis un an, l’équipe d’assistance apostolique s’est peu à peu confondue avec l’équipe devenue conseil d’administration du Figuier, équipe qui entend prolonger la mémoire de la Congrégation.

La mise en œuvre du bicentenaire et la création du fonds de dotation Le Figuier constituent une belle opportunité pour nous convaincre que nos archives valent le coup de rester sur le site de leur histoire. En effet, si une partie des archives qui concernent les vœux, les sorties, les chapitres généraux n’est pas ouverte au public, la partie concernant nos implantations dans les établissements publics représente un certain intérêt pour l’histoire locale.

En raison du fait que les archives du diocèse de Cambrai aient brûlé pendant la guerre 1914-18, ainsi qu’à Bailleul ou Dunkerque, nous sommes les seules à pouvoir renseigner certains événements. Tout récemment, un historien de Dunkerque en quête de documents sur une évacuation aller-retour rapide qui s’était déroulée en 1941 avait trois pages sauvées des archives de Dunkerque, il est reparti en en ayant numérisé une vingtaine des nôtres. De même, l’EPSM de Bailleul a numérisé toutes nos archives, car il ne leur reste rien.  Et Tourcoing également pour l’hospice d’Havré.

C’était tout à fait inattendu d’en décider ainsi… c’est juste le cheminement de la réflexion qui nous y conduit.

Conjointement, on peut dire que c’est l’installation d’ACTE dans la maison qui contribue à ce cheminement, car ACTE choisit d’être hébergé dans des lieux porteurs de sens spirituel, c’est ainsi qu’à Paris, ACTE est chez les Œuvres Pontificales Missionnaires, à Toulouse chez les Dominicains et à Bordeaux chez les Jésuites. ACTE pourra justifier de rester dans la maison même si nous n’existons plus.